Résumé du débat pour l'élection de Mister socialiste

L'élection de Mister ou Miss socialiste équivaut à celle de Miss maillot mouillé à Loches ou à celle de Mister piquet de tente au camping naturiste du Cap d'Agde. Dans le cas social-iste qui nous intéresse, le camping est une auberge d'ancienne jeunesse située rue Solférino.
Durant cette compétition, un premier sommet fut atteint jeudi dernier avec un débat placé sous la coupe de "Playmobil" de David Pujadas, journaliste réputé pour sa très neutre indépendance.
Pour ce débat, ils sont venus, ils sont tous là, il y avait même Ségolène la fille maudite. Nous étions face à 6 socialistes qualifiés de "primaires", la règle du jeu étant que le plus primaire d'entre eux devienne le socialiste présidentiel jusqu'en mai 2012, date à laquelle il deviendra un socialiste looser et là , il faudra aller, comme il est de tradition après un échec, élever des moules à l'île de Ré.
L'élection de Mister socialiste est très ouverte depuis que celui qui avait le plus de chances d'être élu, DSK, a préféré participer à l'élection de Mister piquet de tente avec Miss soubrette violée.

Lors du débat même, chaque concurrent à montré ce qu'il a affiché depuis des mois : Martine Aubry en gros plan fait toujours peur aux enfants, prétexte pour les parents à les menacer de la faire venir s'ils ne terminent pas leurs épinards. Ségolène Royal pratique son sourire lampe à bronzer avec dents blanches et limées qui nous font penser qu'elle a dû piquer sur le dentier de François Mitterrand sur son lit de mort. François Hollande nous a montré les ravages de l'anorexie chez les quinquagénaires ostéoporosés. Manuel Valls reste trop à droite pour être de gauche, trop à gauche pour être de droite et trop entouré pour être du centre. Arnaud Montebourg et son éloquence post-Louis XIV semble passer un casting perpétuel pour jouer Lagardère dans "Le Bossu". Jean-Michel Baylet, lui, a fait du vent, ce qui est normal pour quelqu'un qui vient du pays du cassoulet.

Avec 5,5 millions de téléspectateurs, le service public, pour ses débuts dans la télé-réalité, a frappé fort et devrait lancer dans les prochains jours d'autres émissions de ce type avec "Ecolo Factor", où une norvégienne, après avoir cassé nos fantasmes sur les filles du nord, veut casser nos traditions. "Secret centrist" où plusieurs centristes se battent en duel pour savoir lequel d'entre eux récupérera 1% aux élections.

Cela promet de dépoussiérer le programme que l'on nous diffuse depuis bientôt 5 ans : "Loft Sarko Story".