Manifeste pour le mur des cons

Eh oui! Nous aussi, nous avons décidé de créer notre mur des cons, de collectionner les plus beaux sujets de pendule possibles. Ce qui ne sera pas facile, car si notre croissance économique épousait la courbe du nombre grandissant de cons que l'on se farcit chaque année, les chinois nous baiseraient les pieds.

En 5 ans de chroniques, on a pu en évoquer ces paltoquets et certains bien gratinés. Toute l'intelligentsia française: DSK, Ribéry, Sarkozy, Hollande, Nabilla, Domenech, ... .

Dieu sait que le con fait partie de notre quotidien: il y a le con qui s'immisce dans la conversation et prétend avoir tout vu, avoir tout fait et qui en fait, n'a rien fait de sa vie. le gros con porté sur la dive bouteille au teint rougeaud qui divise le monde en deux catégories: les abrutis et les pouffiasses. L'espèce de con, qui multiplie les gaffes. Le pauvre qui n'a que deux flèches de conversation à son arc de con: la météo et son cholestérol.
N'oublions pas aussi ceux qui nous prennent pour des cons, les hommes politiques, qui, en étant de faux cons, n'en sont pas moins des rapaces.

Nous serons donc la truelle qui cimentera toutes les conneries sur lequel nous pourrons nous lamenter sans aller jusqu'à Jérusalem. Une fois tous ces cons entre eux cimentés, ils essuieront les plâtres.

                                                                                                     "Morts aux cons: vaste programme"
                                                                                                                           (Charles de Gaulle)

Voici quelques oeuvres de grands témoins de la connerie contemporaine pour approfondir la science des cons:

 - "Les cons", San-Antonio
 - "Audiard par Audiard", recueil de textes
 - "Remettez-nous ça!", Jean-Jacques Peroni
 - "Brèves de comptoir", Jean-Marie Gourio
 - "Le dîner de cons" (1998), film de Francis Veber
 - "Le bal des casse-pieds" (1992), film de Yves Robert