Entre la peste et l'"Ushuaïa", les militants d'"Europe écologie-les verts..." ont tranché aussi sèchement que mon boucher devant un jambon de Bayonne. Ils ont choisi la synthèse entre le charisme de Martine Aubry, des lunettes dessinées par un Afflelou sous ecstasy et une syntaxe à la Ribéry. Le résultat de ce mélange s'appelle Eva Joly.
Eva Joly est une pure écolo, fruit de son passé de magistrate, elle n'utilise plus de carburant provenant des stations "Elf" ou "Total". Elle nourrit donc son 4x4 en épongeant une mouette mazoutée provenant des côtes bretonnes. A peine investie, elle se croit déjà présidente et pire que tout, elle ose avoir des idées, ce qui va à l'encontre des moeurs d'un candidat à la présidentielle et le pire, c'est qu'elle s'en vante. Par exemple, cette évolution viking de Robespierre souhaite supprimer le défilé militaire du 14 juillet, une idée partagée par les talibans puisqu'ils ont commencé à supprimer tous les défilés militaires français du territoire afghan.
Eva Joly a battu Nicolas Hulot mais n'a pas pu se confronter à Cécile Duflot qui n'a pas souhaité se présenter. C'est dommage, car quelqu'un comme Cécile Duflot qui donne à sa fille un nom de dissolvant de corps gras (Térébenthine) montre qu'elle a assez la tête sur les épaules pour diriger un pays comme la France.
Avec son apparence de prof d'économie féministe prête à brûler son soutien-gorge devant l'Elysée et portant sur elle la misère du monde, celle de ses élèves, sa ménopause et les retards de la SNCF, quand Eva Joly dit qu'elle est la candidate de la France qui relève la tête, la France qui la voit en relevant la tête risque de tomber dans les pommes.