La princesse et le président (Tome 1)

Valéry Giscard D'Estaing évoque sa vie sexuelle dans chacun de ses derniers romans. Les aventures qu'il a vécues sont, selon lui, réellement arrivées. Voici en exclusivité les bonnes feuilles de son roman où l'on apprend qu'il a eu des relations avec Marie-Antoinette et Cléopâtre. Vous y retrouverez le style unique du monsieur de Chanonat:

" La nuit est tombée sur le jour luisant de ce frais après-midi d'automne où avait pris la couleur des feuilles de la même couleur.
Je grattais le bois vert moulu de l'antre chambrine de Marie-Antoinette. J'entre dans la chambre à pas comptés. Le craquement suave du plancher de chêne est étouffé par celui plus strident de ma hanche de cristal.

Je me plante tel un chou à la mode chez moi devant Marie-Antoinette. Je suis vêtu comme quelqu'un d'habillé. Je porte un pull à col roulé de couleur chair, mon crâne est dégarni et rougi. De loin, je ressemble à mon pénis décalotté; ressemblance identique rehaussée par ma tête de gland.

Marie-Antoinette, je le sens, a le désir qui monte comme un maçon sur un échafaudage. Je suis tendu, elle se dévêt: escarpins, chaussettes, collants, robe à volants, crinoline, bustier, porte-jarretelles, nuisette.
Elle démêle ses cheveux comme on démêle une pelote basque. Sa chevelure d'or jaune orangé descend en rafting jusqu'aux chutes du rein, en apercevant son bas-rein, je remarque qu'elle a des souches alsaciennes.

Elle défait son corsage, puis son soutien-gorge. Ses seins de porcelaine de Limoges et ses tétons rosis par la couleur rose semblent me faire des clins d'oeil insistants comme s'ils avaient de la conjonctivite.
Je me jette alors sur elle comme une lame de guillotine sur le cou d'un roi époque Louis XVI. Une fois la saillie terminée, elle reste les bras en croix allongée, haletante, essoufflée, en tenue d'Eve, la feuille de vigne en moins. Sa toison intime est défrisée, elle semble avoir vécu une révolution dans son palais intérieur.

Je lui ai fait perdre la tête."