La vigueur de l'habitat urbain

Après avoir vu Paris, Metz, Dijon, Besançon, Montluçon, Saint-Maixent-l'école, Branlay-le-petit et Embourbe-la-Vieille, une chose m'a frappé: les TRAVAUX!

Les travaux, sont je le rappelle, une solution chimique créées artificiellement après distillations d'impôts locaux et de taxes foncières. Cela permet aussi aux maires de faire croire aux électeurs qu'ils sont actifs et qu'il faut revoter pour eux aux prochaines municipales.

Dans plusieurs villes, on remarque que certains maires doivent faire partie d'une secte ou essaient de créer une ligue privée, en tous cas, certains sont fondus du tramway. Tout le monde construit son tramway nommé désir. Toutes ces villes qui construisent déjà un tramway en possédaient un voici 40 ans, mais l'ont détruit voici 20 ans pour le reconstruire actuellement avant de le refaire disparaître d'ici 20 ans.

Sur les lieux des travaux, toujours les mêmes images: l'ouvrier maghrébin sous payé, auquel on a expliqué qu'en France les 35 heures sont quotidiennes et que Bernard Thibault est un personnage imaginaire issu de la Bible.

L'habitat urbain souffre aussi d'une vérole tenace: les ronds-point et les dos d'âne (ou gendarmes couchés pour ceux qui auraient une aversion pour ce genre de volatile). Dans leurs programmes, les maires prévoient de favoriser la pratique cycliste, mais l'on ne peut pas faire deux coups de pédale sans être stoppé par ces chaude-pisses routières. Quand, par bonheur nous débouchons en bicyclette sur une longue et belle ligne droite, que ne voit-on pas? Des îlots directionnels de part et d'autres de la chaussée, petits fleurons issus de nos deniers.

On n'a pas fini de bouffer du marteau-piqueur, du goudron chaud et de la poussière. Oui, l'habitat urbain se prépare encore à de belles érections.