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22/10/2013
L'ambiance au sein du gouvernement est des plus harmonieuses, ainsi que l'actualité tend à nous le prouver. Pour preuve, ces échanges entre Montebourg, Valls, Taubira et Duflot au dernier conseil des ministres:
François Hollande ouvre la séance et souhaite recadrer Manuel Valls:
VALLS: Recadrer de quoi? Ce n'est quand même pas de ma faute si Cécile fait sa bêcheuse à chaque fois qu'elle a ses règles
DUFLOT: Toi, le facho, la ramène pas. Va plutôt déménager tes bureaux pour t'installer Rue Lauriston, cette rue t'attends depuis 1940
MONTEBOURG: Arrête l'écolo, tu pollues l'air. Plus je te vois, plus j'aime Eva Joly
DUFLOT: Qu'est-ce qu'il a l'apôtre du Made in France avec ses pompes italiennes et ses costards écossais. Si le premier ministre était là, je lui demanderais de te mettre un coup de pompe dans le train bien français!
TAUBIRA: Comment il s'appelle le 1er ministre?
VALLS: Blaireau, Blériot?
MONTEBOURG: Zéro? Haro?
TAUBIRA: Peu importe, ici, tout le monde sait que le vrai boss, c'est Mme Trierweiler.
MONTEBOURG: Quand son mari est là, on fait les marioles, mais elle arrive, on a la raie culière qui fait chaîneau, n'est-ce pas, Manuel?
VALLS: Le Belphégor des industries, il va retourner à ses marinières au ministère du redressement facultatif, on est entre gens sérieux ici!
TAUBIRA: Dans ce cas-là, Cécile, tu sors aussi
DUFLOT: Mais c'est toi qui va valser, retourne donc en Guyane! Je comprends que tu viennes de Cayenne, parler avec toi, c'est le bagne
VALLS: Si on la ramène en Guyane, faudra y amener Montebourg, il serait capable de fermer des scieries en forêt amazonienne
MONTEBOURG: Avec ton œuvre, tu pérennises les armureries à Marseille. Quant à toi, Christiane, fais-moi le plaisir te retourner à tes basses œuvres qui consistent à libérer les violeurs récidivistes pour dégorger les prisons
AYRAULT: Euh, ...excusez-moi
VALLS: T'es qui, toi?
AYRAULT: Jean-Marc Ayrault, 1er ministre
DUFLOT: J'ai toujours cru que c'était le gros mou à teinture le 1er ministre
HOLLANDE: Euh, non, moi, je suis le président, le mari de Mme Trierweiler. Bon, ben, on va clore ce Conseil des ministres.
Ainsi va la vie d'un gouvernement soudé.