(Hommage aux nanars d'action des années 80)
La sœur de Steven Cigale a été kidnappée et torturée par le gang des fourmis noires. Elle vient de succomber à ses blessures, elle a ensuite été dépecée pour pouvoir être empaillée à la cocaïne pour passer la frontière mexicaine.
Son frère, Steven Cigale, est l'ancien chef du gang des fourmis rouges. Il vit désormais dans un ashram népalais. Il a rangé les flingues et les prises de karaté pour une retraite spirituelle où il a fait vœux de paix, d'amour et grands écarts sur des rochers face au soleil tout en méditant sur l'être, le paraître et le peut-être.
Cordell Walter, un Texas rangé, lui aussi en quête d'amour et de répliques qui tuent, se présente dans la salle de méditation de Steven Cigale qui est en train de léviter devant une statue de Jean-Claude Vents d'âmes sculptée dans du marbre à coups de nunchaku.
Cordell Walter susurre à l'oreille de Steven la terrible nouvelle. Son visage impassible ne traduit aucune émotion étant donné qu'il est impassible. Il finit son moment de transe en communion avec l'esprit de Bruce Lee, se repose sur le sol comme la plume d'un poisson volant sur le rivage d'une rivière calme, se lève sans rien dire.
De retour dans sa cahutte en chaume où il n'a pour seul mobilier qu'une glace et une planche de bois sur laquelle il dort avec une couverture réalisée à base de peau de mangouste torréfiée.
Steven Cigale gratte le sol de sa guitoune, soulève une planche en bois et déterre un pistolet automatique, un diffuseur de lumière bleue et un sabre.
Il se pose devant son miroir, prend un air ténébreux et serre un bandana constellé d'inscriptions en sanskrit autour de sa tête.
Avant de partir, il retrouve Cordell Walter pour lui donner une dernière consigne : "Tu garderas et protégeras ce sanctuaire comme le pucelage de ta sœur.
Steven Cigale remet les pieds sur le sol de Fourmi City, il reforme son gang des fourmis rouges pour se venger et éradiquer tout ce qui ressemble de près ou de loin à une fourmi noire. Son mot d'ordre à l'attention de ses troupes est le suivant : "Tuez-les tous! Et si besoin soyez impitoyables !"
Clitis Wood, le chef des fourmis noires a réuni tous les cadres de son organisation :
"Qui mieux que le plus salaud des fils de putains peut savoir ce qui se passe dans la tête de ce fils de pute ?"
Les membres du Politburo des fourmis noires ne comprennent pas la crainte qui suinte dans le regard de Clitis Wood, n'ayant jamais rencontré la delta force de frappe de Steven Cigale. Clitis Wood leur décrit en quelques mots à quoi ils devront s’attendre :
"C'est le genre de type qui boirait un bidon d'essence pour pouvoir pisser sur ton feu de camp. Ce mec-là, vous le larguez au pôle Nord avec un maillot de bain pour tout vêtement et sans une brosse à dents. Demain après-midi, vous le voyez débarquer au bord de la piscine avec un sourire jusqu'aux oreilles et les poches bourrées de pesos"
Soudain, un cri transperce Fourmi City. Tout en haut de la colline qui surplombe la cité, Steven Cigale et son armée de fourmis rouges vient déclarer la guerre aux fourmis noires :
"Je vous hais tous au plus haut point ! Vous et votre clique de terroristes. Vous n'êtes qu'un sale gang d'assassins de bas-étage, des putains d'enfoirés qui font chier la Terre entière et je reste poli.
Donc si vous voulez vous adresser à moi, essayez plutôt de causer à mes burnes !"
En bas de la colline, Clitis Wood répond au belliqueux Steven :
"Qu'est-ce que tu fais là ? Je t'avais dit que si tu te repointais ici, tu finirais avec la bite dans un Tupperware !
- Je suis venu ici pour me battre, pas pour te montrer mes couilles. T'as buté ma soeur Clitis!!!
- Ta soeur, ce n’était pas une femme, c'était une salope"
Les fourmis rouges se ruent à l'assaut des fourmis noires, les deux gangs se génocident l'un et l'autre. Dans la petite forêt de Fourmi City, il ne reste plus que Steven Cigale, la bave aux lèvres et Clitis Wood, haletant :
"Je déteste les bois, dit Clitis, au moins autant que les petits pois et les communistes
- Tu as une belle paire de couilles Clitis, réplique Steven, mais tu t'es pris les pieds dedans une fois de trop"
Et, levant sa main au ciel :
"Tu vois cette main ? Si elle se met en colère, alors les lignes de cette paume vont se transformer en glaives et te trancher la gorge"
Sur ce, sa main s'abat violemment sur la gueule de Clitis Wood :
"Je suppose qu'en faisant ce que tu as fait, tu n'as fait que précipiter la chose même qui t'a poussé à le faire"
Steven chope ensuite Clitis par le col :
"Ecoute pouilleux ! Pour moi t'es qu'une merde de chien qui s'étale sur le trottoir. Et tu sais ce qu'on fait d'une merde de chien ? On peut l'enlever soigneusement avec une pelle, on peut laisser la pluie et le vent la balayer ou bien on peut l'écraser. Alors si tu veux un conseil d'ami, choisis bien l'endroit où on va te chier !"
Puis d'un high kick dans les dents, il l'envoie voler quelques mètres plus loin. C'est alors que Steven fait rouler un bâton qui produit de la lumière bleue qui arrive jusqu'aux pieds de Clitis
"Qu'est-ce c'est, Steven ?
- De la lumière bleue, Clitis
- Et ça fait quoi ?
- Du bleu, Clitis
-AArgh!!!!"
Steven Cigale sort ensuite son sabre pour transpercer le ventre de Clitis Wood :
"Je te crève la vessie, Clitis, t'auras l'eau courante"
Et avant de retirer le sabre du ventre d'un Clitis mourant, Steven Cigale lui fait ses adieux :
"La mort est ton destin... et je suis l'exécuteur de ton destin"
Puis il retire le sabre du ventre de Cltis Wood, il essuie les quelques morceaux de tripes restés sur la lame du sabre avec son bandana puis coupe les couilles de Clitis pour les ranger dans un Tupperware et ensuite repart en direction de son ashram en suivant le soleil couchant.
Moralité : Steven Cigale met les pieds où il veut et c'est souvent dans la gueule.
0 commentaires / Kion vi pensas pri tiu artikolo ? :
Enregistrer un commentaire
Merci de nous laisser votre avis sur cette chronique! :)
Il suffit d'inscrire votre pseudo en sélectionnant nom/URL ci-dessous!
Toute l'équipe de CDM