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30/12/2011
L'année 2011 aura vu la disparition de nos repères géopolitiques en vigueur depuis 25 ans. Les jeunes de ma génération sont déboussolés: on nous parlait de la
Libye, on ne savait pas la situer, mais on connaissait
Khadafi. Cette année,
Benali a quitté la
Tunisie,
Moubarak l'Egypte,
Khadafi la
Libye. De plus,
Bouteflika a serré les fesses en
Algérie et
Bachar el-Assad commence à avoir quelques sueurs en
Syrie et voilà même maintenant que l'on conteste
Poutine en
Russie.
Pourquoi tant de haine?
On qualifie tous ces gens de totalitaires, mais n'était-ce pas pour protéger leurs peuples?
Khadafi ne
voulait-il pas protéger son peuple des ravages de
Bernard-Henri Lévy? Si
Michèle Alliot-Marie partait en vacances en
Tunisie, c'est parce qu'elle savait qu'avec la politique de
Benali, aucun tunisien
n'allait l'embêter en lui demandant un autographe. Une personne comme
Poutine prône la stabilité politique dans son pays pour épargner à son peuple des bouffées d'angoisse inutiles.
Khadafi était quelqu'un de proche de son peuple soucieux de ses problèmes, comme eux, il partait en vacances en France en camping.
Bachar el-
Assad tire dans la foule, certes, mais par cela il règle le futur problème des retraites.
Oui mais voilà, les peuples ont des poussées démocratiques comme les ados ont des poussées d'acné. Désormais, les dirigeants auront la précarité des chefs d'états occidentaux:
CDD renouvelable selon la volonté du peuple. La précarité du chef d'état, voilà une conséquence du printemps arabe qui ne passera pas l'hiver que l'on a passée sous silence.
La démocratie, c'est choisir le dictateur qui va nous opprimer avec possibilité de le changer s'il ne nous convient pas. Vraiment, tout fout le camp!
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