60 minutes pour la planète, l'Earth Hour 2010.

Eteignez vos lumières, allumez vos consciences..."

C'est sur ce slogan un poil utopique qu'a débuté samedi dernier la 4ème édition de l'Earth Hour 2010 à 20h30. Pendant une heure, le monde entier était invité à éteindre ses lumières- seulement les lumières- en signe de lutte contre le réchauffement climatique. Mais loin de tomber dans un pitoyable climato-scepticisme, l'initiative me parait certes symbolique mais... parfaitement inutile et dérisoire.

 Ayant pris part à l'évènement en 2009 -et plutôt activement en participant à la diffusion de celui-ci (porte-à-porte, affiches, etc.), je l'ai ouvertement et intégralement ignoré cette année. Bien que l'initiative soit louable, je ne crois plus vraiment à la force et la motivation de l'opinion publique pour ce genre de problèmes. Malgré une mobilisation croissante autour d'Europe Ecologie en France, qui tient surtout à mon avis d'une proposition alternative aux autres politiques qu'à une véritable prise de conscience écologique, (bref) la sortie de crises économique, sociale et environnementale par la mise en place d'une voie de substitution à notre système actuel ne me parait pas être encore d'actualité. Pour preuve: le fameux et brillant sommet de Copenhague en décembre dernier. Si l'échec de Copenhague a eu une conséquence notable pour les petits gens que nous sommes, c'est bien de nous rappeler que rien n'est possible sans la volonté politique de nos décideurs, malgré une mobilisation sans précédent autour du monde.
En substance, rien de nouveau sous le soleil. Alors, l'Earth Hour, à prendre ou à laisser?