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Le cahier du foot

| | 27/09/2012
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Raymond Domenech a publier le journal de bord qu'il tenu durant les 6 années qu'il a passées à la tête de l'équipe de France de foot. Nous vous en délivrons la primeur:

JUILLET 2004: Naissance de ma fille Victoire; l'une des rares de ma carrière
AOÛT 2004: L'équipe de France vient de faire un Euro médiocre. Mais on peut faire pire, je suis alors nommé sélectionneur.
SEPTEMBRE 2004: Je vois grand pour les Bleus: je sélectionne Pedretti, Rothen, Luyindula et l'impayable Bernard Mendy. Pirès, Giuly, Trezeguet, Mexès? Connaît pas.
JUILLET 2005: Zidane, Thuram et Makélélé reviennent. Je remarque que Zizou a moins de cheveux qu'auparavant.
9 JUILLET 2006: Finale de la coupe du monde. Materazzi dit à Zidane, qui a perdu quelques cheveux depuis l'an dernier, "Tu te rends compte que si vous gagnez, Domenech deviendra un Dieu vivant!". La suite, vous la connaissez.
AOÛT 2006: Zidane arrête, pas la chute de ses cheveux. Thuram et Makélélé qui s'essoufflent rien qu'en montant dans le bus continuent, ils ont le potentiel pour bien nous couler dans deux ans.
JUIN 2008: Honteuse élimination de l'Euro. Je profite de cet élan pour demander Estelle en mariage; j'attends encore une réponse.
AOÛT 2008: En dehors de toute considération politique et dans l'intérêt seul du football, la F.F.F croit en mes compétences pour aller jusqu'au Mondial en Afrique du Sud que je pressens historique.
NOVEMBRE 2009: Les joueurs font des pieds et des mains pour se qualifier au Mondial, Thierry Henry prend cela au pied de la lettre.
JUIN 2010: Afrique du Sud: Franck Ribéry nous fait marrer: il a remplacé le dentifrice de Gourcuff par la glu avant de le pendre à la transversale pour qu'on puisse lui tirer des penaltys dans la gueule.
                   France-Mexique: A la mi-temps je titille Nicolas Anelka, il me répond en ces termes: "Sauf le respect que je vous dois, mêlez-vous s'il vous plaît de ce qui vous regarde". Je le vire, on n'est pas là pour réciter du Molière.
                    Knysna: On fait les cons et on paume les clés du bus, nous sommes coincés dedans, même Gourcuff que l'on a ligoté et mis dans la soute. Connaissant ma passion pour le théâtre, les joueurs m'écrivent un monologue que je m'empresse d'aller déclamer aux journalistes une fois sortis du bus.
AOÛT 2010: La fédération décide sans raison de rompre ce lien si fort que j'avais créée avec les joueurs et le public en me mettant à la porte.

1 commentaires / Kion vi pensas pri tiu artikolo ? :

Jojo a dit…

Un pan de l'histoire du foot raconté avec pudeur et honnêteté. Ma dissert' au concours portait sur le respect des valeurs du sport malgré l'afflux d'argent qui y circule. Cela fut un très bel exemple que nos footballeurs.

 

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