Des primes, déprime

Nos footballeurs français favoris, qui nous ont si bien représentés cet été en Afrique du sud et dans les bordels, viennent encore de se rappeler à notre bon souvenir.
Après avoir dans un premier temps refusé de toucher leurs primes, ils veulent désormais récupérer tout leur pognon. On passe de "Touchez pas au grisbi" à "Prends l'oseille et tire-toi". Les primes seraient à hauteur de 4 millions d'€, une broutille pour certains qui touchent cette somme en une semaine et pour les admirateurs de notre vagin sur pattes, Zahia, ses clients pourront voir venir niveau levrette et "inflations" (dédicace à Rachida). On pense que tous ces joueurs, alors que le foot français est ébranlé, sont atteints du syndrome Zidane qui consiste à s'occuper des autres une fois qu'on a encaissé assez de thunes dans les fouilles;
Que nenni! D'après Alou Diarra, porte-parole désigné à l'unanimité par lui-même, ces royalties seraient destinées à des œuvres caritatives (Ribéry croit encore que caritatif à un lien avec le karité) parmi lesquelles le compte en Suisse de Thierry Henry ou la greffe de poumons de William Gallas (lequel reste incurable).
J'aurais compris si les joueurs avaient réclamé du flouze en réparation du préjudice subi de côtoyer un entraîneur borné à gros sourcils, du fait de supporter la libido débordante de Ribéry sous les douches, du fait de voir Yoann Gourcuff se plaindre parce que Ribéry a mis une banane dans ses chaussures, mis de la colle dans son dentifrice et scié les scié les pieds de son lit, là oui, j'aurais compris;
Au fait, le cornac de toute cette belle épopée de branquignols, Raymond Domenech, réclame 3 millions d'€ pour licenciement abusif. Un coup de pied au cul aurait été mieux.