Sales affaires

     L'affaire Béttencourt avec Eric Woerth, Nicolas Sarkozy et quelques grands pontes de l'UMP a rythmé notre été et retrouve un second souffle en cet automne frisquet. Mais aujourd'hui une autre belle affaire occupe nos journées: l'affaire de l'attentat de Karachi avec un casting de choix: Edouard Balladur, qui cache l'argent des commissions dans son goitre; Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, déjà condamné dans l'affaire des emplois fictifs, Dominique De Villepin, qui s'est écharpé avec Nicolas Sarkozy par crocs de boucher interposés dans l'affaire "Clearstream" et Jacques Chirac entendu comme témoin dans les affaires suivantes: marchés truqués, HLM de Paris, fausses factures, frais de bouche de la mairie de Paris, emplois fictifs. L'année dernière, c'était une affaire de ventes d'armes en Angola qui égayait les flashs infos de nos radios favorites avec Charles Pasqua et Jean-Christophe Mitterrand. Ce même Pasqua impliqué dans l'affaire des casinos d'Uriage et dans d'autres qui seront je pense évoquées prochainement dans l'actualité. On pourrait croire que la magouille est propre à la droite, surtout en rajoutant l'affaire des diamants de Bokassa avec Giscard où la mort mystérieuse de l'ennemi juré de Jacques Chirac, Robert Boulain.
Rassurez-vous, amis de droite, la gauche aussi trempe dans des affaires louches: l'affaire Méry, où trempent comme des merguez dans un couscous royal: Lionel Jospin et DSK, celui que tout le monde porte aux nues pour la présidentielle 2012 qui ne sait plus où il a rangé une cassette compromettante, peut-être entre deux films X.
Je n'irais pas jusqu'à dire "TOUS POURRIS", au risque de me faire taper sur les doigts avec la ceinture en cuir de Dameg, mais c'est quand même pas de bol de voter à chaque fois pour quelqu'un qui traîne des casseroles.